Info Intox
Sécurité / SantéÉconomie & emploisPopulation & emploisJeunesse & enseignementTemps de parcoursAgriculture & urbanisationDéveloppement durablePéageCoût / Subvention d’équilibreSolutions alternativesModes de transport
Sécurité / Santé
LE CHOIX DE LA SÉCURITÉ
Il y a 5 fois moins d’accidents sur autoroute que sur route nationale. Il n’y a pas de raison pour que les habitants du Sud du Tarn risquent plus leur vie en prenant le volant que ceux d’Albi, Tarbes ou Montauban.
Depuis 30 ans, le trafic a énormément augmenté entre Castres et Toulouse… mais la route n’a pas suivi cette évolution !
–
« L’autoroute est plus sûre que la nationale »
Statistiquement, l’autoroute est 5 fois moins accidentogène qu’une route classique. Le gain de sécurité s’explique par les caractéristiques de conception des autoroutes, qui évitent les chocs frontaux et les accidents liés aux carrefours. (Source Observatoire de la Sécurité Routière)
Sur route, les chocs frontaux sont une des causes les plus meurtrières (on l’a vu tristement lors de plusieurs collisions récentes camions/autocars).
L’autoroute permet la séparation du trafic local de proximité et le trafic de transit.
Pour les trajets de proximité, la nationale deviendra plus sûre parce qu’elle sera allégée des camions et du trafic de transit.
UN ENJEU DE SANTÉ PUBLIQUE
«Pour les urgences, la rapidité d’intervention est décisive »
L’autoroute est nécessaire pour les urgences. Aujourd’hui la question du transport des malades ou des blessés vers Toulouse ou Castres est problématique. La perte de quelques minutes peut être décisive quand le pronostic vital est engagé.
Le manque d’accès rapide au CHU de Toulouse est préoccupant, par exemple pour les grands prématurés.
Pour les trajets de proximité, la nationale deviendra plus sûre parce qu’elle sera allégée des camions et du trafic de transit.
« L’environnement médical dépend de l’autoroute »
La désertification médicale est liée à l’enclavement du territoire. Difficulté de faire venir de jeunes généralistes et spécialistes. Difficulté de recrutement pour les hôpitaux et cliniques de Castres et Revel.
Le déplacement des patients devant suivre des séances répétées de chimiothérapie sur Toulouse est une épreuve pour les malades et un danger pour les ambulanciers.
Économie & emplois
MAINTENIR LES SERVICES, CRÉER DES EMPLOIS
+
« Être à l’écart du réseau autoroutier est un signe négatif pour les investisseurs »
Les entreprises choisissent un lieu d’implantation en fonction de critères précis : liaisons routières, tissu économique local, haut débit… Castres-Mazamet est éliminé d’office des listes de sites possibles en raison de l’absence d’autoroute.
« Il y a un lien direct entre autoroute et création d’emplois »
En 30 ans, 2 490 emplois perdus dans le Sud du Tarn (-4,9%)*
19 183 emplois créés à Montauban (+30,8%)
10 489 emplois créés à Albi (+20,2%), particulièrement
depuis la mise en service de l’A68 Albi-Toulouse en 1993. * source Insee
« La liaison avec l’aéroport de Toulouse Blagnac est stratégique pour l’implantation et le maintien des entreprises »
L’activité des entreprises de dimension nationale et internationale (SEPPIC, Pierre-Fabre, Comau…) implique des liens quotidiens avec l’extérieur, et notamment avec l’aéroport de Toulouse Blagnac. L’absence d’une liaison rapide vers l’aéroport international risque de peser lourd dans les futurs choix stratégiques.
Population & emplois
LE DANGER DE RESTER À L’ÉCART DE LA DYNAMIQUE RÉGIONALE
+
« L’évolution démographique est liée à l’autoroute »
Entre 2008 et 2013, Montauban : + 11 144 habitants,
Albi : + 5 064 habitants,
Carcassonne : + 3 876 habitants,
Castres-Mazamet : + 305 habitants.
Si nous ne sommes pas rapidement reliés au réseau autoroutier, le risque de déclassement, de perte de population et donc de perte des services est réel. source Insee
« L’autoroute va nuire au commerce local »
Le commerce local se développera si l’activité économique et la démographie se développent. L’exemple des villes d’Albi ou de Montauban montre que l’autoroute ne vide pas les centres-villes, au contraire elle les renforce. Le commerce a besoin d’une population diversifiée.
Sans développement de la population et du tissu économique, le commerce continuera à souffrir comme il le fait déjà. Jusqu’à quand ?
Jeunesse & enseignement
DONNER À NOS ENFANTS LE DROIT D’ÉTUDIER ET DE TRAVAILLER ICI
Les statistiques économiques et démographiques montrent que le Sud du Tarn reste en retrait pour la création d’emploi et l’attractivité, quand les villes moyennes d’Occitanie reliées à l’autoroute progressent.
Prolonger cette situation, c’est condamner les jeunes à quitter leur ville pour trouver du travail ou pour étudier.
+
« L’absence d’autoroute compromet le développement de l’enseignement supérieur »
Les établissements d’enseignement supérieur de Castres et Mazamet ont besoin de s’appuyer sur des professeurs d’université, qui viennent de Toulouse pour donner des cours spécifiques. Devant le temps perdu et l’état de la route, il est difficile de convaincre les enseignants toulousains de faire des vacations dans le Tarn.
« Pour les jeunes, c’est un enjeu de sécurité important »
Pour les étudiants qui poursuivent leurs études à Toulouse et font la navette une ou deux fois par semaine, la route actuelle est source de danger et de perte de temps.
Temps de parcours
TOULOUSE EN MOINS D’UNE HEURE
1h10 gagné pour l’aller-retour, c’est de la fatigue et des risques en moins.
C’est un gain de productivité important pour les professionnels : 1h10 de temps de travail perdu sur l’aller-retour coûte cher aux entreprises.
+
« L’autoroute va permettre de gagner 35 minutes »
Le gain de temps estimé par les services de la DREAL* est de 35 minutes entre Castres et Toulouse. Sur autoroute, la vitesse moyenne réelle est proche de la vitesse autorisée, environ 120 km/h. Sur nationale, la moyenne réelle est proche de 60 km/h. *Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement)
« On ne gagnera qu’une dizaine de minutes »
Petite démonstration :
Albi et Castres sont à la même distance de Toulouse (75 km).
Aujourd’hui : Albi-Toulouse = 55 minutes / Castres-Toulouse = une heure et demi.
(Et sans autoroute l’augmentation du trafic tend à allonger de plus en plus ce temps de parcours)
Agriculture & urbanisation
ESPACE AGRICOLE ET RURAL
+
« L’autoroute va saccager le Lauragais »
Autoroute : 412 hectares utilisés pendant le chantier de construction, ramené à 316 hectares une fois en service.
Urbanisation de la grande banlieue toulousaine : 1 200 hectares consommés chaque année sous la pression urbaine.
La consommation de terres agricoles dans la banlieue toulousaine est équivalente à 3 autoroutes chaque année !
« L’aménagement de la RN126 en 2×2 voies consommerait moins de terres agricoles »
Une 2×2 voies avec de nombreux rond-points favorise l’étalement urbain : tout au long du tracé, chaque village veut créer sa zone d’activité, son lotissement… Avec l’autoroute, les pôles sont limités et organisés autour des échangeurs.
C’est pour cela qu’il n’y a que 4 zones d’échange sur le tracé : Castres, Soual, Puylaurens, Verfeil.
« L’autoroute est un atout pour l’aménagement du territoire »
Le développement des villes moyennes, telles que Castres-Mazamet, consomme moins d’espace que l’étalement urbain boulimique de la couronne toulousaine.
Développement durable
ENVIRONNEMENT : L’AUTOROUTE C’EST MIEUX QUE LA NATIONALE !
Les nouveaux tronçons d’autoroute mis en service aujourd’hui en France sont exemplaires d’un point de vue environnemental. La déviation de Puylaurens en est un parfait exemple.
Conçu comme un milieu fermé, l’autoroute n’a pas d’interaction avec le milieu naturel (eaux de ruissellement, pollutions accidentelles). La biodiversité est aussi prise en compte avec le respect des « corridors écologiques » et de nombreux passages de traversée pour la faune.
+
« L’autoroute est plus propre que la nationale »
Sur la nationale, les dépôts d’huile, d’hydrocarbures et de caoutchouc partent dans la nature. Sur la RN 126, en cas d’accident ou de renversement d’un camion, comme cela s’est déjà produit, tout se déverse dans le milieu naturel. Cela n’est pas le cas sur l’autoroute, où les ruissellements sont captés.
« L’autoroute porte atteinte à la biodiversité »
40 ans de culture intensive, de suppression des haies et des bosquets ont fait bien plus de mal à la biodiversité qu’une autoroute.
« Les voitures sont de moins en moins polluantes »
Entre 2012 et 2016, le parc automobile électrique ou hybride est passé de 2,2% à 4%. Ce n’est qu’un début.
+
Le tarif précis sera connu après la réponse à l’appel d’offres faite par les sociétés d’autoroute. Il doit être suffisant pour équilibrer l’investissement, mais pas trop élevé pour que l’autoroute reste attractive. Cette analyse est confirmée par le dossier d’ Enquête publique, qui estime un péage autour de 11 centimes le km, dans la norme des autoroutes françaises.
« On sera obligé de payer pour aller à Toulouse »
La nationale existante reste gratuite. Elle aura beaucoup moins de trafic, puisque délestée par l’autoroute des poids lourds et du trafic de transit.
« Il peut y avoir des aides pour les utilisateurs réguliers »
Cela existe par exemple en Haute-Garonne. L’opération Zap31 (financée par le Département et par Vinci Autoroutes) prévoit des réductions jusqu’à 80% sur un trajet quotidien.
« Les camions vont repasser au coeur de Soual et Puylaurens »
Les poids lourds devront emprunter l’autoroute, compte tenu des aménagements qui ont été faits dans ces communes et de l’interdiction faite aux camions de traverser les centre-villes. À Puylaurens, le projet prévoit
par exemple un barreau routier pour dévier le trafic Nord-Sud.
Coût / Subvention d’équilibre
LE PRIX DU DÉSENCLAVEMENT
Qu’est-ce qu’une subvention d’équilibre ?
C’est la subvention que demande le concessionnaire pour arriver à l’équilibre économique du projet.
Qui la finance ?
L’État pour moitié, les collectivités pour les 50% restants.
Connaît-on son montant ?
Non. Le dossier d’Enquête publique table sur une estimation maximum de 220 M€. Mais les concessionnaires peuvent demander moins pour emporter le marché.
+
« La croissance du trafic conforte le projet d’autoroute »
Le trafic actuel de la RN 126 est de 8 000 véhicules/jour dans la partie la moins fréquentée (l’équivalent de Toulouse/Albi avant construction de l’A68) et 22 000 véhicules/jour entre Castres et Soual. Les projections indiquent un trafic de 25 500 véhicules/jour en 2024, dont 1 600 poids lourds.
« Le maintien des emplois justifie la subvention d’équilibre »
Sans autoroute, la perte d’emploi coûterait bien plus cher à la collectivité. La subvention d’équilibre est un investissement de la Région, du Département et des collectivités territoriales pour assurer le développement économique du territoire.
Solutions alternatives
2X2 VOIES : L’IMPASSE
« Pourquoi pas une 2×2 voies gratuite ? »
La route gratuite n’existe pas. Ou bien elle est payée par les utilisateurs (péage). Ou bien elle est payée par l’impôt des contribuables, même ceux qui ne l’utiliseront jamais.
L’État n’est pas en mesure de financer dans un délai raisonnable la mise à 2×2 voies de l’itinéraire. Il a fallu 20 ans pour faire 10 km de double voie sur la RN 126, avec les 3 km de Soual et les 7 km de Puylaurens !
L’aménagement sur place de la RN126 entrainerait plus de maisons à détruire et plus de nuisances sonores.
+
« On peut utiliser la subvention d’équilibre pour faire la 2×2 voies »
C’est deux fois moins d’aménagements pour beaucoup plus cher !
Les délais s’allongeraient : il faudrait refaire toutes les études, refaire un débat public, se rattacher à un futur contrat de plan État- Région : 15 ans minimum avant même de valider le projet. Et dans 15 ans, les coûts auront été multipliés par deux.
Avec les 220 M€ de la subvention d’équilibre, on ne financerait qu’une partie du projet : sortie de Castres, traversée de Saint-Germain-des-Prés… Le reste ne se fera jamais. Le Sud du Tarn restera définitivement à l’écart du réseau autoroutier. La subvention d’équilibre n’a de sens que dans un projet global, en complément des centaines de millions d’euros investis par le concessionnaire.
Modes de transport
LA MOBILITÉ DE DEMAIN
+
« L’autoroute, c’est dépassé »
La croissance du trafic sur les autoroutes partout en France prouve leur utilité. Tout le monde les utilise parce que c’est plus rapide et plus sûr.
Ce qui est dépassé, c’est la route actuelle, surchargée, mal sécurisée, traversant des villages et des zones d’habitation.
« Les nouvelles autoroutes sont au coeur de l’innovation »
Des progrès énormes sont faits sur la protection environnementale, sur les revêtements, sur la sécurité. Les dispositifs d’aide à la conduite qui se développent seront mis en place en priorité sur les autoroutes. Et l’on
expérimente déjà des revêtements intégrant des capteurs solaires…
« Il faut développer les transports en commun »
C’est pour cela que Castres-Mazamet a mis en place la gratuité des bus, pour tous les trajets de proximité. Elle crée des pôles d’échanges multimodaux pour l’articulation entre bus, trains, voitures. L’autoroute est l’un des modes de transports, complémentaire… et indispensable !
« Le train, c’est moins cher »
Un aller simple Castres-Toulouse à tarif normal coûte 15,70€. (7,90€ pour un enfant ; 11,80€ pour un senior).
Avec la réduction Tikémouv, le coût de l’aller simple descend à 7,50€ mais avec des horaires très contraignants. Impossible pour une sortie en famille à la Cité de l’espace, pour un match du TFC, un concert ou un spectacle à l’opéra… Le train revient plus cher que la route, d’autant plus qu’il est régulièrement remplacé par un bus (2 h de trajet !).